
Descendez, descendez, lamentables victimes ;
Plongez au plus profond du gouffre, où tous les crimes,
Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel,
Bouillonnent pêle-mêle avec un bruit d’orage.
Bon, Baudelaire avait je crois d'autres préoccupations que la sinistre SS...(qui n'existait pas encore, heureux temps). On lit ceci dans les infos :
Bruno-Pascal Chevalier, le premier malade du SIDA ayant suspendu son traitement pour protester contre le principe de la franchise médicale, a dénoncé lundi un système qui "culpabilise" les malades.Personnellement, je ne suis ni pour ni contre les franchises, qui sont un pansement sur un cadavre. En revanche je suis contre la SS communiste et criminelle, dont on voit les effets :
"On culpabilise les malades en disant: 'Parce que vous êtes malades, il va falloir que vous payiez, que vous participiez aux soins", a-t-il déclaré sur RTL. "C'est scandaleux". Lui-même a cessé son traitement "depuis septembre", a-t-il précisé.
Le principe de la franchise médicale prévoit que les 45 millions d'assurés sociaux doivent prendre en charge 50 centimes par boîte de médicaments et par acte paramédical, et deux euros par transport sanitaire. Le montant total de la franchise ne peut pas dépasser 50 euros par an. Mais les personnes souffrant d'une affection de longue durée (ALD), qui pâtissent d'importants restes à charge, doivent l'acquitter, ce que dénoncent les malades qui se sont mis en grève de soins.
Réfutant l'idée qu'il risquait sa vie "pour 50 euros", M. Chevalier a affirmé qu'en revanche, "c'est ce qui se passe involontairement pour beaucoup de patients qui ne perçoivent que des petites ressources comme l'allocation adulte handicapé, c'est-à-dire 740 euros par mois, qui tous les mois ont des frais de soins et de santé, qui ne sont plus du tout remboursés par la Sécurité sociale". Et "on leur dit: 'oh la la, vous coûtez cher'", s'est-il indigné. "Ça, c'est aller vers l'assurance privée".
1) prédation des "assurés", saignés comme personne ne l'est dans aucun pays développé ;
2) corrélativement, refus de remboursement des malades, habitués à l'assistanat autant qu'à la prédation, qui poussent alors les hauts cris, s'imaginant que le butin, produit du vol, est illimité ;
3) tout cela est le résultat de l'arbitraire complet de politiciens véreux qui rafistolent à la petite semaine l'usine à précarité française (avec la SS, pas de contrat, l'avenir est toujours incertain : à quand les franchises à 1000 euros par an pour colmater les déficits ?).
Au lieu de supplier ses oppresseurs comme un mendiant qui demande l'aumône, la lamentable victime devrait s'en prendre à la racaille étatico-syndicale au pouvoir, essayer de sortir de la matrice étatique et de sa légende rose, et comprendre qu'elle en est arrivée là justement parce que les assurances privées ont été interdites, stigmatisées par les ignorants, vilipendées par les collectivistes, tant la spoliation étatique conserve encore de prestige dans l'esprit embrumé des si bien nommés "assujettis".
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